COLLECTIF DES HABITANTS DU QUARTIER SAINT-MARTIN NORD DE MOUGINS POUR LE RATTACHEMENT DE LEUR QUARTIER A MOUANS-SARTOUX

MOBILISONS-NOUS AVANT LA CNEC

DEPOTOIR DE SAINT-MARTIN : LA MAIRIE SE DECHARGE

Le Collectif du quartier Saint-Martin a été le premier à se faire l’écho de la décharge sauvage qui pollue le terrain situé sur la ZAC Saint-Martin, lequel terrain est prévu pour le Family Village (et dont la mairie est propriétaire pour un certain nombre de parcelles).

Nous avons saisi les services municipaux le 30 mai sur cette décharge sauvage par lettre recommandée demandant à la mairie de faire le nécessaire (copie en téléchargement ci-après). Nous avons également saisi le Sous-Préfet, M. Serra.

Selon les termes du courrier que ce dernier nous a adressé, M. Galy, Maire de Mougins, a déclaré au représentant de l’Etat, qu’il s’agissait de « dépôts sauvages sur un terrain privé dont les propriétaires ne résident pas à Mougins ».
Comme nous n’avons pas manqué de le faire remarquer à M. le Sous-Préfet, le maire de Mougins a tout simplement omis d’indiquer que la moitié des terrains concernés étaient propriété communale !
M. le Sous-Préfet serait-il bien naïf pour s’en tenir aux affirmations de M. Galy ? ou bien n’a-t-il pas étudié le dossier des habitants qui ont demandé leur  rattachement à la commune de Mouans-Sartoux, dans lequel un plan et un document indiquent clairement les parcelles et leurs propriétaires ?

La mairie de Mougins n’hésite pas à dénoncer les « comportements irresponsables » oubliant sa propre responsabilité.

Rappelons-le, le Maire, premier élu et premier magistrat de la commune, est responsable et rien n’ empêche la municipalité d’entretenir ces terrains en particulier. La municipalité a d’ailleurs tout récemment rappelé, par circulaire aux administrés, l’obligation qu’ont les propriétaires d’entretenir leurs terrains.

Le Maire dispose également des pouvoirs de police lui permettant de contraindre les propriétaires privés à remettre en état. Le cas échéant, il peut également s’y substituer et leur demander le remboursement des dépenses occasionnées.
Or, à ce jour et trois mois plus tard, force est de constater que rien n’a été fait.

Nous avons même constaté de nouveaux dépôts.

Nous avons alerté Nice-Matin sur ce sujet qui en a fait un sujet dans l’édition du 18 août (téléchargement ci-après).

Tout d’abord, et comme nous l’avons indiqué plus haut, une erreur s’est glissée dans cet article : les terrains en question n’appartiennent pas à la SEMCAM.
Nous regrettons ensuite et encore une fois que de ce journal ne nous ait pas donné la parole dans ses colonnes mais ne retiennent finalement que les déclarations du cabinet du maire de Mougins « Nous avons déjà débarrassé le terrain mais rien n’y fait. »

Cette affirmation trouvera son juste écho avec la photo de M. Serge Haouzi de Nice-Matin car sans être un expert en automobile depuis combien de temps les Citröen CX ne circulent plus sur nos routes ?

Sérieusement, aucune remise en état, même partielle n’a jamais été effectuée par les services municipaux, l’état de dégradation de certains dépôts en atteste.

Pas besoin de Carbone 14 donc pour dater les épaves qui encombrent le terrain de Saint-Martin. Cette photo est une excellente datation.

Nous attendons donc toujours que M. le Maire mette en œuvre les actions indispensables de remise en état de ces terrains en application de l’article L541-3 et en vertu des pouvoirs de police que lui confère l’article L2212-2 du Code Général des Collectivités territoriales :

« La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques ».

(A défaut, nous attendons du Sous-Préfet, représentant de l’Etat qu’il en prenne l’initiative.)

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Téléchargement mairie_de_mougins_30_mai_2007_dcharge_illgale.pdf

LA RETROCESSION DES TERRAINS A LA SEMCAM, QU'ES ACCO ?

Le Conseil municipal du 31 mai dernier a voté la résiliation amiable de l’achat des parcelles cadastrées AX15, 33, 34, et AX 332, 335, 337, 339, 341 de la ZAC Saint-Martin. Ces terrains sont parmi ceux destinés à l’implantation d’un Family Village et c’est pour cette raison que nous nous sommes intéressés d’un peu plus près à ce dossier, Ô combien complexe !

LA SEMCAM : Société d’Economie Mixte de Conception et d’Aménagement de Mougins :

Cette société d’économie mixte, c'est-à-dire à capitaux à la fois publics et privés, a été crée en 1990 et est enregistrée au Registre du Commerce et des Sociétés de Cannes (378 517 080 RCS Cannes).

Son objet social, selon les termes de la délibération du Conseil Municipal entérinant sa création, est de « mettre en place les structures nécessitées par l’intérêt général au terme d’un développement harmonieux de (notre) territoire et ce, au bénéfice de nos administrés pour ce qui concerne : l’amélioration du cadre de vie, la mise en œuvre d’une politique de l’habitat, l’accueil des activités économiques, l’action en faveur des loisirs et du tourisme, la réalisation des équipements collectifs, la lutte contre l’insalubrité, la conservation et la mise en valeur du patrimoine bâti, la sauvegarde des espaces naturels ».

La ville de Mougins est actionnaire majoritaire et dispose de 6 sièges au Conseil d’Administration et son président est M. Alfonsi, par ailleurs Conseiller Municipal Adjoint.
Elle a donc un pouvoir de décision prépondérant.

Petit rappel historique et judiciaire :

30 mars 1998 : à cette époque le maire de Mougins est M. Duhalde et M. Galy, un adjoint.  Par délibération du Conseil Municipal la ville de Mougins acquiert les terrains sus-mentionnés totalisant 31 733 m² pour un montant de 3 792 245,33 € auprès de la SEMCAM (Société d’Economie Mixte de Conception et d’Aménagement de Mougins).

Messieurs Baillergeau et Lefèvre, alors conseillers municipaux, exercent un recours auprès du Tribunal Administratif pour faire annuler cette délibération aux motifs, entre autres :

- « que la commune n’établit pas que l’acquisition des terrains est motivée par l’intérêt général,

- que la délibération en cause, mise en œuvre dans des délais extrêmement courts, vise à apporter une aide directe à la SEMCAM qui connait alors de grosses difficultés financières, comme l’a relevé la Chambre Régionale des Comptes en 1991 (rapport téléchargeable ci-après),

- qu’en procédant immédiatement à la revente d’une partie du terrain à la Croix-Rouge, la commune n’a pas répondu à l’objet de réserve foncière justifiant la délibération litigieuse,

- que les terrains en cause n’étant pas viabilisés, la commune, en refusant de négocier le prix d’acquisition, les a achetés à un prix excédant largement leur valeur vénale,

- que la commune, n’ayant pas la capacité financière de mener cette opération, a dû contracter trois emprunts la même année totalisant 20 millions de francs, soit environ 3 millions d’euros. Le total des intérêts de ce prêt sur les seules années 1999 et 2000 s’élève à 1,3 million de francs, soit environ 200 000 euros. La Chambre régionale des Comptes «relève le coût prohibitif que la commune est contrainte de supporter dans cette affaire ».

Le Tribunal Administratif annule la délibération du conseil municipal de Mougins par le jugement N° 9802113 du 20 février 2004 donnant ainsi raison aux deux conseillers municipaux.

Le 14 février 2006 : la commune de Mougins fait appel de ce jugement auprès de la Cour Administrative d’Appel de Marseille soutenant que la commune a acquis les terrains en cause dans un but de développement économique et dans l’intérêt public local.

Elle soutient entre autres que trois projets d’intérêts publics ont été envisagés sur ces terrains : un lycée, une crèche municipale et une nouvelle école.

La ville de Mougins conteste les allégations de Messieurs Baillergeau et Lefèvre et demande donc au tribunal de les condamner à verser 1000 € à la commune.

Monsieur Baillergeau, bien décidé à obtenir gain de cause, soutient en plus de ce qu’il a déjà dénoncé que :

- « que la promesse de vente en date du 28 janvier 1999 n’a pas été suivie d’effet mais par délibération en date du 30 juin 2003 du conseil municipal et protocole d’accord conclu entre la commune, la SEMCAM et la société CRP le 7 juillet 2003, la requérante démontre qu’elle envisage à nouveau de revendre les parcelles concernées, renommées cadastralement entre temps, par la délibération illégale du 30 mars 1998,

- que le risque de revente illégale de ces terrains devrait se réaliser avant le 7 juillet 2006

- que le protocole en cause aggrave encore le déficit de l’opération pour les finances communales ».

Au dernier moment, la commune de Mougins s’est désistée de son appel rendant le premier jugement exécutoire. C'est-à-dire, la commune de Mougins doit rétrocéder les terrains à la SEMCAM.

A ce jour, la commune doit donc rendre les terrains en cause à la SEMCAM qui doit rembourser la commune.

La rétrocession ne sera que partielle car la Croix Rouge ne sera pas amenée à rendre les terrains qu’elle a acquis le 30 novembre 1999 pour construire l'Institut Médico Educatif, bien que cette vente se soit faite auprès de la commune alors propriétaire illégal.

Sur l’autre partie des terrains concernés, plusieurs projets ont été étudiés mais jamais de lycée, d’école ou de crèche.

Par contre, un projet de magasin Leroy Merlin s’est trouvé en concurrence avec un projet de cinéma de 12 salles. Ce dernier sera refusé en CDEC le 7 juillet 2000 et refusé à nouveau le 12 décembre 2000 en CNEC.

Et maintenant ?

Le Conseil Municipal autorise le 31 mai la rétrocession amiable des parcelles à la SEMCAM moyennant le remboursement de la somme de 2 575 661,85 €.

Les frais et loyaux coûts de l’acte seront supportés par la Commune.

Sur ce dernier point, nous sommes étonnés que les frais générés par cette opération soient à la charge de la commune alors que c’est à l’acquéreur et donc à la SEMCAM d’en supporter la charge. Pourquoi une telle largesse ?

Le notaire désigné pour gérer ce dossier est Me Kurganski, notaire à Nice. Il est surprenant que la Commune n’ait pas fait appel à un notaire mouginois alors qu’il y en a trois qui exercent à Mougins et qui paient leurs taxes professionnelles à la ville.

D’autre part, suivant le rapport de la Chambre Régionale de la Cours des Comptes du 2 février 2007 (téléchargeable ci-après), « la SEMCAM affiche des résultats financiers déficitaires ou faiblement positifs ».

Nous avons fait une demande auprès d’un prestataire de service qui évalue la santé financière des entreprises afin de nous donner un avis sur la solvabilité de la SEMCAM. Un encours de 20 000 € est jugé sans risque, mais au-delà ...

Nous doutons également de la capacité financière de la SEMCAM à rembourser le montant de 2 575 661,85 €.

Il est à noter dans toute cette affaire que Monsieur Galy a « hérité » d’un dossier bien encombrant de la part de son prédécesseur Monsieur Duhalde. La Chambre Régionale des Comptes en 1991 fait état de l’affirmation de la ville de Mougins suivante concernant l’objet de la SEMCAM : « établir une réserve foncière afin de préserver un équilibre économique et social dans cette zone afin qu’elle ne soit pas surdensifiée en logement. Elle (la commune) souhaitait y implanter soit un lycée, ce qui pour elle constituait la suite logique du collège intercommunal déjà réalisé à proximité (…) ou tout autre création ayant un rapport avec l’animation culturelle ».

Est-ce que le Family Village entre dans ces critères ?

Est-ce que IKEA et les autres enseignes ont un rapport avec l’animation culturelle ?

Le Collectif a proposé de nombreuses alternatives à ce projet pharaonique et bien sur le lycée fait partie des propositions tout comme la sauvegarde du château de Curault, dont l’intérêt culturel n’est plus à démontrer, qui pourrait servir de musée d’histoire locale.

Monsieur Galy nous a déclaré que le lycée ne se ferait jamais arguant des nuisances de trafic comparables au Family Village.

Le Collectif demande donc que le Préfet des Alpes Maritimes saisisse la Chambre Régionale des Comptes pour avis sur ce dossier.

Téléchargement chambre_rgionale_des_comptes_2001_03_20.pdf

Téléchargement chambre_rgionale_des_comptes_2007_02_02.pdf

CHATEAU DE CURAULT : PERSONNE NE POURRA DIRE : ON NE SAVAIT PAS

L'édition de Nice-Matin du 10 août, publie un article concernant le château de Curault dont la partie la plus ancienne date du 14ème siècle comme la DRAC (Direction Régionales des Affaires Culturelles) le mentionne dans son rapport rendu public.

Nous remercions Nice-Matin d'avoir fait la une de son quotidien sur cette bastide qui comporte peu d'équivalent dans la région et dont personne ne semble se vouloir se soucier et surtout pas la mairie de Mougins. Le manque de moyens autant que l’absence d’une volonté politique de préserver le patrimoine ne peuvent conduire au classement de ce bâtiment ce qui serait pourtant la solution idéale. Le château pourrait être alors débarrassé de ses « verrues » et pourquoi pas accueillir le musée d’histoire locale de Mougins. Pour cela, il faudrait que M. Lambert président du Centre d’Histoire et d’Archéologie de Mougins se mobilise aux côtés des Mouginois soucieux du patrimoine de la ville. Actuellement, ce n’est malheureusement pas le cas et le silence du CHAM dans l’article de Nice-Matin est inquiétant.

Le Collectif a déjà écrit au sujet de cet édifice (voir articles du mois de juin), dont la destruction semble suspendue à la décision de la Commission Nationale d’Equipement Commercial prévue en septembre prochain, le 26 précisément, d’après son secrétariat contacté par téléphone.

Il est vrai que le permis de démolir a déjà été déposé par la société ALTA CRP (mentionné sur le rapport de la DRAC) en mairie de Mougins alors que cette société n'est actuellement pas propriétaire de ces terrains. Une partie appartient toujours à des propriétaires privés et le reste est encore propriété de la ville de Mougins jusqu'à sa rétrocession à la SEMCAM (Société d'Economie Mixte Chargée de l'Aménagement de Mougins). Il est dès lors étonnant de pouvoir déposer un permis de démolir un bâtiment sans en être le propriétaire.

La position de l'aménageur ALTAREA , relayée par la ville de Mougins premier VRP de cette société semble-t-il, nous ferait bien rire si ce n'était si grave pour le patrimoine de Mougins. Comment affirmer que les éléments remarquables, car ils existent bel et bien, seront mis en valeur alors que l'emplacement occupé par le château actuellement  est prévu pour accueillir la dalle IKEA ? Faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages !

En conclusion, le collectif regrette que l'entretien d'une heure accordé à Madame Burlot, journaliste à Nice-Matin,  n'ait pas fait l'objet de la moindre ligne dans l'article de ce jour. Nous avons été contactés pour faire le point sur le dossier IKEA, le rattachement, le quartier. Nous avons pris, bien volontiers, de notre temps pour répondre à toutes les questions avec précisions et apporter les preuves de nos affirmations.  Encore une fois, comme à RMC, comme sur TF1, le Collectif n'a bénéficié d'aucun temps de parole. Mme Burlot nous a assurés que notre quartier ferait l'objet d'un autre article, plus tard...

En attendant tous les autres quartiers de Mougins ont eu droit à un article, Nous nous souvenons particulièrement du bel article sur Mougins le Haut 

Il reste notre blog où nous ne manquerons pas de vous tenir informés :

- de la procédure de rattachement toujours en cours

- du dossier IKEA/CNEC

- de la décharge illégale sur le terrain de Saint-Martin toujours bien présente

- de la rétrocession des terrains de la ZAC Saint-Martin par la ville de Mougins à la SEMCAM

- de l'avenir du château de Curault

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LA MEDAILLE EN CHOCOLAT

Un mouginois nous a transmis la copie d’un courrier qu’il a adressé à la fondation Nicolas Hulot suite à l’attribution de la médaille d’or « Défi pour la terre » à Mougins. Il nous a paru intéressant d’en publier ici un large extrait :

« Comme j’ai déjà eu l’opportunité de vous le préciser, votre courriel en date du 4 avril n’a pas répondu à mon propre mail du 20 mars et je saisis l’occasion de l’interview que Nicolas Hulot a récemment donnée au « Monde » pour vous signifier – encore – que nous comprendrions beaucoup mieux ses propos s’ils étaient appliqués, ici, chez nous, à Mougins (Alpes Maritimes) et s’il reconsidérait (déjà écrit à plusieurs reprises) la médaille d’or qu’il a attribuée à une Commune qui, après s’être opposée à la réhabilitation d’une voie de chemin de fer (pour désengorger le trafic routier) se rit de ses citoyens en s’engageant pour implanter une surface commerciale de 32.000 m2 dans une ville qui se targue d’être une ville de luxe et de prestige ! On croit rêver mais le cauchemar nous envahit quand on imagine que 10.000 véhicules de plus par jour se jetteront sur nos routes pour aller chez IKEA à Mougins et consommer du jetable.

Je cite Nicolas Hulot :

« Dans le domaine des transports, il va falloir cesser cette obsession du tout autoroutier en faisant jaillir d’autres régulations économiques… »

« Il faut sortir de la culture du jetable, dématérialiser une partie de l’économie, remettre en place une économie qui repose sur les services » »

C’est intéressant de revenir sur cette médaille qui a été célébrée par une campagne d’affichage présente jusque dans notre quartier. Souvenez-vous : « Mougins efficace par nature ».

Nous avons retrouvé le Mougins Info de l’époque dont la page est téléchargeable ci-dessous.

La commune de Mougins était la seule à être candidate dans ce « défi ». Certes, elle a obtenu la médaille mais la concurrence n’était donc pas féroce. En fait, en relisant attentivement Mougins Info cette médaille récompense une campagne de communication qui visait à rendre les mouginois plus actifs dans leurs gestes quotidiens en faveur du développement durable. Si quelqu’un doit avoir une médaille c’est le mouginois qui trie ses déchets, porte ses encombrants à la déchetterie, économise l’eau, économise l’électricité en installant des ampoules à économie d’énergie, répand des produits non toxiques dans son jardin, utilise les « canisac » pour les déjections de son chien, encore faut-il en trouver sur Mougins (!) et qui se rend au village le plus proche à pied.

Bref ! Vous êtes, habitants de Mougins efficaces dans ce domaine, les véritables vainqueurs de cette médaille et non la mairie de Mougins, propriétaire de terrains depuis 1998 à Saint-Martin et qui n’a jamais entrepris aucune action de dépollution à cet endroit. Voir l’article sur la décharge de Mougins.

Par ailleurs, avec le numéro « spécial été » de Mougins Infos ne traitant que des aspects touristiques ( !) de la ville, un guide pratique du tri des déchets l’accompagne. J’ai eu beau chercher sur la carte « où se trouvent les colonnes pour la récupération du verre, du papier et du textile » dans notre quartier, je n’ai pas trouvé. Et pour cause : nous n’avons aucun de ces points d’apport volontaire.

En fait notre quartier n’apparaît même pas sur ce plan car il est caché par le pavé titre !

De toute façon nous savons tous dans notre quartier que les points de dépots volontaires les plus proches se trouvent… à Mouans-Sartoux ! Il n’y en a aucun à Saint-Martin.

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DROIT DE REPONSE REFUSE AU COLLECTIF

"En date du 25 avril 2007 , nous avons adressé à M. Galy demandant un droit de réponse et de rectification à ses diverses interventions polémiques et diffamatoires vis à vis du Collectif des habitants du Quartier Saint Martin (informations régionales  du 2 février 2007, site internet de la ville de Mougins, Mougins Info).

M. Galy ne nous répond pas et en laisse la charge à M. Uliviéri, Directeur de Publication et donc responsable dans l'affaire qui nous intéresse.

Ce dernier nous oppose une fin de non recevoir par courrier du 23 mai en refusant de nous accorder ce droit de réponse et de rectification.

Il argumente en indiquant que "la loi prévoit qu'une tribune peut être réservée à l'expression des élus locaux" et que "c'est dans le cadre de cette tribune qu'a été évoquée l'affaire du détachement".

Il indique également que "conformément à la réglementation, les bulletins municipaux ont vocation à informer la population sur les actions menées par la municipalité".

Or, précisément, nous avons dénoncé le détournement des moyens de communication municipaux financés par les contribuables à des fins de propagande et donc sans rapport avec la promotion de l'action municipale.

Enfin, il nous "invite donc, de la manière la plus démocratique qui soit, à [nous] rapprocher de [nos] élus pour qu'ils publient notre document".

Nous pensions pourtant nous être adressés à notre premier élu en la personne de M. le Maire.

Sur son conseil, nous avons donc adressé un courrier à tous les Conseillers Municipaux et nous ne manquerons pas de faire connaître leur réponse, dès que nous la recevrons.

Comme vous le constaterez, donc, la dernière édition de Mougins dernièrement livrée ne comporte pas le texte de notre "Droit de réponse et de rectification".

D'ailleurs, il n'est absolument pas question de notre quartier. L'équipe municipale n'a aucune action à promouvoir dans notre quartier ou bien peut-être pense-t-elle qu'aucune actualité ne justifie de parler de Saint Martin. Tout va très bien Madame la Marquise...

Ignorés par la municipalité qui nous raye de la carte de Mougins, nous avons une raison supplémentaire de demander le rattachement à la commune voisine.

En conclusion notre blog, l'autre Mougins Infos, vous propose de prendre connaissance ci-dessous du texte censuré par la municipalité et nous tenons à votre disposition l'intégralité des correspondances échangées dans le cadre de cette affaire."

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Mougins, le 25 avril 2007

LES MOUGINOIS DU QUARTIER SAINT MARTIN EXERCENT LEUR DROIT DE RÉPONSE ET DE RECTIFICATION

Les Habitants de Saint Martin Nord qui ont signé la demande de rattachement, souhaitent répondre aux diverses déclarations de M. Galy, et notamment à son intervention dans la rubrique « Opinions politiques » du bulletin municipal « Mougins Info » du mois d' avril 2007 et à la « lettre ouverte aux habitants de Saint Martin » actuellement en ligne sur le site internet officiel de la ville de la ville de Mougins.

Vous avez en effet déclaré que, déjà en 1989, les mêmes habitants avaient demandé leur rattachement à Mouans-Sartoux en indiquant qu' « à l'époque cette procédure n'avait pas abouti ». Vous omettez de préciser que c'est en raison de l'abandon par M. Duhalde, votre prédécesseur, et son conseil municipal, du projet d'implantation sur cette zone d'un centre commercial et de la signature d'un accord entre les communes de Mougins et de Mouans-Sartoux…

Les « tentatives d'annexion du territoire mouginois » (par la commune de Mouans-Sartoux) que vous avez évoquées n'en sont pas, puisque, d'une part ce sont ses habitants eux-mêmes qui ont décidé une nouvelle fois de prendre leur avenir en mains et que, d'autre part, il s'agit d'une procédure prévue par les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales.

Vous avez indiqué également que « cette procédure est essentiellement engagée pour éviter la réalisation du projet Family ViIllage ». C'est montrer une parfaite méconnaissance des motivations, nombreuses et légitimes, des habitants signataires de la demande de rattachement que vous n'avez pas su écouter.

Ainsi, 150 électeurs et leurs familles espèrent vivement, comme nous l'avons indiqué à M. le Préfet des Alpes Maritimes, qu'ils pourront intégrer la population de Mouans-Sartoux et continuer à y vivre en paix, sans subir régulièrement les menaces d'un urbanisme inadapté et son cortège de nuisances associées.

Ils ont donc fait leur choix de citoyens responsables en décidant de continuer, comme jusqu'à présent, de profiter des services et des infrastructures plus proches de Mouans-Sartoux et de l'officialiser.

GRAND NETTOYAGE DE PRINTEMPS ?

Suite à notre courrier concernant la décharge de Saint-Martin, M. Galy nous a écrit (ci-joint la copie du courrier).

Pour l'instant, il n'est pas encore question de dépolluer ces terrains communaux  laissés à l'abandon depuis des années.

Notre demande de remise en état des terrains a été transmise au service concerné et nous attendons avec impatience quelles actions vont être entreprises.

Le site dépollué, les mouginois pourront  se rendre compte de la beauté de ce site qui pourrait donner naissance à de nombreux projets d'utilité publique. (Voir les alternatives proposées par les habitants du quartier).

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NI POUR NI CONTRE BIEN AU CONTRAIRE...

Le Collectif des habitants du quartier Saint-Martin Nord a interrogé Mme TABAROT sur le projet Family Village dans un courrier dont nous vous avons fait part.

Réélue députée pour 5 ans, il est important de savoir quelle est sa position sur ce dossier.

Mme TABAROT nous a répondu. Aussi, vous trouverez les courriers qui nous ont été adressés pour que vous puissiez vous faire votre opinion. 

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Téléchargement m. Tabarot au Collectif le 07.06.07 page 2.jpg

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LA DECHARGE DE SAINT-MARTIN (suite)

Une employée de la police municipale, brigade environnement, nous a contacté le 12 juin pour faire suite à notre demande de remise en état du terrain de Saint-Martin (voir article du 8 juin).
Cette employée nous demandait des précisisons sur la localisation du terrain en question.

Effectivement nous avions mentionné le terrain de Saint-Martin sans plus de précision.

Une enquête devrait être menée pour connaître l'origine des déchets. Dresser un procès verbal éventuellement et faire débarrasser par le Centre Technique Municipal.

M. Galy est bien peu coopératif avec ses services, qui ne leur a pas donné de précisions utiles car, enfin, de quels terrains croyait-il que nous parliions ?

Ne s'est-il jamais rendu sur le terrain prévu pour le Family Village ?

Nous n'avons pas eu de réponse de M. Galy.

Il est vrai que ce  problème est embarrassant lorsqu'on communique aussi régulièrement sur le respect de l'environnement et la qualité du cadre de vie, cette fameuse "commune-jardin" ...

CHER BIG BROTHER

Nous avons assisté au Conseil municipal du 31 mai.

A l’ordre du jour, notamment la rétrocession des terrains de Saint Martin par la ville de Mougins à la Société d’économie mixte SEMCAM en charge du développement de la Z.A.C. Saint Martin.

En effet, le jugement du Tribunal Administratif de Nice du 20 janvier 2006 a annulé la délibération du Conseil Municipal de Mougins du 30 mars 1998 qui entérinait l’acquisition par la ville de Mougins des terrains de la SEMCAM à Saint-Martin.

La Cour Administrative d'Appel confirmait ce jugement le 6 mars 2006.

Nous menons une enquête pour avoir des précisions sur les modalités de la transaction. 

Par ailleurs, comme le relate Nice Matin dans son édition de Cannes du 5 juin, il y fut question du programme de vidéosurveillance que M. Galy et son équipe continuent de mettre en place pour un budget faramineux de 460 000 €. Une « petite » rallonge de
38 700 € a été allouée sur le montant initial. En effet, la tranche de travaux Boulevard Courteline  connaît un dépassement de budget : les intervenants se sont aperçu que le réseau de gaines existant ne pouvait être utilisé, celles-ci étant écrasées. Un imprévu très regrettable qui alourdit une facture déjà très coûteuse pour les contribuables mouginois.

Mme Pastorelli est intervenue pour indiquer que ce programme est inutile et ruineux et a ajouté que la Région a cessé de subventionner ces projets parce que les résultats ne sont pas satisfaisants.

M. Galy l’a défendu en lui assurant qu’il y avait une réelle demande de ses administrés en matière de sécurité.

M. Galy sait donc faire preuve d’écoute avec certains quartiers de Mougins.

En ce qui concerne notre quartier de Saint Martin, nous sommes décidément trop loin de la mairie pour qu’il nous entende. Il n’existe pas de caméra pour veiller sur notre sécurité, il y a pourtant eu plusieurs cambriolages dont certains avec violence. Il faut savoir que les délinquants trouvent dans notre quartier des logements modestes qui ne bénéficient pas des mesures de sécurité que les habitants du boulevard Courteline sont en mesure de financer pour protéger leurs biens. Ils sont donc plus vulnérables.

Et puis nous ne disposons pas non plus de point d’apport volontaire pour le verre et le papier. Pas plus que de point de distribution de sacs pour les déjections canines malgré la campagne de communication que nous avons-nous aussi financée par nos impôts.

Depuis la création des différents logements, il y a plus de 10 ans, aucun trottoir ni espaces verts et la RD 409 est une voie toujours aussi dangereuse et meurtrière.

Dans le même temps, de nombreux autres quartiers ont vu leur voirie considérablement améliorée sécurisée et leurs abords embellis.

Par contre, l’équipe municipale n’hésite pas à faire la promotion d’un gigantesque centre commercial qui asphyxierait totalement notre quartier.

Nous appelons cette politique un développement séparé.

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