Un an et demi après avoir déposé le dossier de rattachement, nous étions reçus par les services de la sous-préfecture à leur demande, le 2 juillet.
A l'occasion de cette entrevue informelle, nous avons avons énoncé les motivations des signataires principal sujet du rendez-vous.
A aucun moment, il n'a été question de la remise en cause de notre demande, tant sur le fond que sur la forme et nous réaffirmons que les collaborateurs du sous-préfet nous ont indiqué que les consultations des instances locales, interrogées dans le cadre d'une enquête publique, avaient commencé.
Nous avons confirmé les termes de cette entrevue à M. les sous-préfet qui ne nous a pas répondu et, par conséquent, avons légitimement informé les habitants du quartier et les municipalités de Mougins et de Mouans-Sartoux de l'avancée notable de notre dossier.
Le 27 août, soit moins de deux mois plus tard, nous recevions deux courriers du Sous-Préfet.
Le premier notifiait sa décision de rejeter la demande. Par un étonnant tour de passe-passe, résumé pour l'essentiel à des problèmes de forme et non de fond, le représentant de l'Etat passait à la trappe suffisamment de signatures pour déclarer notre dossier irrecevable.
Il apparaît au contraire et à notre sens, que l'étude de notre dossier est entâchée d'erreurs d'appréciation manifestes.
Nous attendions plus d'intérêt et de sérénité dans la gestion de de la part les services de l'Etat.
Par son deuxième courrier, le sous-préfet nous indiquait qu'il "s'inscrivait en faux" par rapport à nos déclarations et ne pouvait "que nous engager vivement à rectifier l'information" que nous aurions "fait circuler à tort".
Un ton virulent pour le moins curieux vis à vis de citoyens ayant engagé une procédure prévue par le législateur.
Il reste que le rejet du dossier par le sous-préfet reste sa décision personnelle. Ne nous a-t-il pas à maintes reprises rappelé l'étendue de son pouvoir dans le cas présent ?
Malgré cela, nous réfutons ses motivations.
Or cette décision, intervenue si rapidement dans un dossier qui s'éternisait depuis des mois, rappelons-le, ne peut pas être exclue du contexte actuel.
En effet, les médias reviennent en ce moment sur l'éventuelle implantation d'Ikea sur la Zone d'Aménagement Concerté de Saint Martin incluse dans le périmètre de la demande de rattachement.
En témoignent la déclaration du PDG d'Ikea le 25 septembre, reprise dans l'édition de Nice Matin du 27 ainsi que l'édition France 3 Méditerrannée.
Le maire de Mougins évoque donc la saisie du Conseil d'Etat, recours à la précédente instance et le PDG d'Ikea annonce qu'il va redéposer un dossier.
Cette conjonction d'évènements nous amène naturellement à nous interroger : le rejet de notre demande de rattachement par le sous-préfet serait-elle une décision politique ?
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