« Il n'y a pas de classe de Mouginois car il n'y a pas de lutte de classes à Mougins et je m'occupe de la même façon de tous mes administrés »
Richard Galy ?
Non, Roger Duhalde
« Quant à la voie de 1 km que la municipalité imposera à l'aménageur, il est évident qu'elle sera à la charge de celui-ci et résoudra tous les problèmes de circulation évoqués ».
Richard Galy, Projet Family Village ?
Non, R. Duhalde, projet Carrefour 1987
Ensuite, le quartier a connu les projets suivants :
Cap 3000, 20 000 m2, en 1994
Cinéma multiplexe ou Leroy Merlin, en 2000, dont R. Galy gardait encore samedi dernier un souvenir ému lors de sa visite dans le quartier
Alors que s'est-il passé dans notre quartier depuis que R. Galy est passé d'adjoint à R. Duhalde à maire de Mougins ?
2005, FAMILY VILLAGE 32 000 m2, 10 000 véhicules par jour
Bien sur à quelques jours du premier tour des municipales, R. Galy vient de repeindre en vert gazon le rond point de notre quartier. Une ralonge a même été octroyée pour l'installation de lampadaires « vintage ».
Les choix que nous faisons aujourd’hui seront jugés par nos enfants demain
Les propositions alternatives aux centres commerciaux du Collectif
Le Collectif a fait des propositions pour notre quartier qui n'ont rencontré aucun écho auprès des notre maire actuel et son équipe préférant par dessus tout les projets commerciaux de préférence pharaoniques. Et pourtant, il y a tellement mieux à faire.
Un lycée de type Kyoto
à l’instar de celui qui est en chantier à Poitiers et qui sera le 1er lycée 100% énergies propres de l’après pétrole en Europe. L’établissement pourrait, ici, regrouper deux sections essentielles qui répondent à un réel besoin de la population :
Un lycée professionnel
préparant des élèves à un BEP et à un BAC PRO « ENERGETIQUES » sur le modèle de celui qui existe déjà à Amberieu en Bugey (01), les élèves mettant en œuvre l’utilisation des énergies renouvelables (chauffe eau solaire thermique – chaudière automatique à bois déchiqueté – système de pompage photovoltaïque – électrification solaire…) pour offrir ensuite leurs compétences à un public local et régional extrêmement demandeur et qui, jusqu’alors, n’a pas encore su tirer profit des ressources naturelles de la région : l’ensoleillement ou la forêt.
Une école hôtelière
en réponse aux attentes des professionnels de la région qui, toute l’année, recherchent du personnel qualifié. L’importance d’un partenariat avec les restaurants et hôtels de la région n’est pas à démontrer.
Une remise en état judicieuse des parties les plus chargées d’histoire du château de Currault (caves voûtées et cuisine du XVIIème en particulier) permettrait de le faire revivre comme « restaurant du lycée ouvert aux hôtes extérieurs ». L’espace disponible autour des bâtiments suffirait largement à entretenir un jardin légumier et arbres fruitiers que les élèves utiliseraient pour pratiquer une cuisine saine et régionale mais aussi pour être créatifs, le mot-clé qui ouvrira les portes des emplois de demain.
L’ensemble devrait être particulièrement novateur sur le plan architectural pour éveiller l’attention et demeurer en synergie avec la formation proposée aux élèves et tournée vers le futur. C’est Mougins qui devient pôle d’attraction et non plus une enseigne commerciale.
Une zone artisanale
Mise à la disposition d’artisans - plombiers, menuisiers, maçons, électriciens…etc.- soucieux de répondre aux impératifs d’un marché de l’immobilier qui reste très porteur dans la région. Là aussi, appel au savoir-faire, à l’intelligence et à l’innovation qui débouchent sur la création d’emplois durables et correctement rétribués mais aussi sur la perception de taxes professionnelles.
Une zone d’habitations
Pavillons et logements sociaux qui font cruellement défaut et dont le manque flagrant oblige les salariés et autres travailleurs à résider de plus en plus loin de leur lieu de travail, multipliant ainsi considérablement le nombre des déplacements dans un secteur déjà amplement encombré mais rognant aussi considérablement le budget des familles.
Une véritable piscine
Au cœur d’un vaste espace vert, structure sociale et sportive, dans un environnement préservé et à proximité directe de 3 écoles regroupant 1300 élèves.
Un centre culturel
Actuellement inexistant dans notre ville de 20.000 habitants, qui ne soit pas une salle polyvalente mais une véritable salle de spectacle modulable et pouvant accueillir aussi bien des troupes de théâtre que des conférenciers, des concerts ou des manifestations gérées par les associations locales mais aussi des expositions de haut niveau et dignes des grands artistes qui ont choisi Mougins : Picasso, Picabia, Villers, Rosella Hightower…
La créativité artistique est, à l’égal de la créativité artisanale, politique ou économique, le garant d’un meilleur devenir.
Le château restauré pourrait abriter, par exemple, les pages sauvegardées de l’histoire du village (vestiges gallo-romains entre autres) et actuellement rassemblées dans le petit musée d’histoire locale.
Tous ces projets, induisent évidemment la création de nombreux emplois, de façon directe et indirecte, sans oublier l'apport touristique important dans une commune dont c'est la vocation affichée depuis des décennies.
Mais voilà, R. Galy n'a jamais voulu écouter les habitants du quartier, préférant le mépris au dialogue.
La décharge illégale, symptomatique de la gouvernance de R. GALY
Mais aujourd’hui les terrains de la ZAC appartiennent en majorité au promoteur ALTAREA. Ne parlons pas de décharge, parlons plutôt de centres commerciaux :
« La zone d’activités de Saint-Martin est là depuis 15 ans. Elle est définie et destinée à l’activité commerciale ».
Propos de R. Galy sur France 3 au soir de la victoire contre Family Village
Dans quelques années serons-nous toujours fiers d'avoir fait confiance à un maire qui habitait il n'y a pas si longtemps dans le quartier et qui l'a quitté pour un autre épargné par les projets d'implantation de surfaces commerciales ?
« Nous serions honorés de vous considérer comme des habitants de la commune, heureux de vous voir participer à la vie active et citoyenne que nous sommes attachés à développer et des nouveaux projets que vous pourriez proposer.»
Richard Galy ?
Non, André Aschiéri, 2007
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